Kaskinomatasowin : prévention et sensibilisation en matière de violence sexuelle

L’Université de Québec à Chicoutimi met en œuvre et évalue le programme Kaskinomatasowin. Ce projet, réalisé par et pour les Atikamekw, vise l’éducation à la sexualité, la promotion des relations saines et la prévention de la violence sexuelle chez les jeunes. Sans oublier le passé, nous souhaitons favoriser la santé sexuelle des communautés. Des outils spécifiques à la culture Atikamekw et destinés aux parents seront développés et déployés dans les communautés afin d’accroître les compétences parentales dans l’éducation sexuelle des enfants. Plus de 200 parents de la Nation Atikamekw du Québec sont ciblés, incluant les papas. Le projet est réalisé de façon à assurer sa pérennité ainsi qu’une pleine autonomie des communautés. 

Community of Practice member:

Jacinthe Dion

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Jacinthe Dion, Ph.D., est professeure titulaire en psychologie au Département des sciences de la santé de l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Elle est cotitulaire de la chaire de recherche VISAJ sur la VIe et la SAnté des Jeunes et membre du comité de direction du CRIPCAS (Centre de Recherche Interdisciplinaire sur les Problèmes Conjugaux et les Agressions Sexuelles). Dre Dion a dirigé plus d’une vingtaine de projets financés par les grands organismes subventionnaires et publié plus de 120 articles scientifiques et chapitres de livre. Son expérience en tant que psychologue clinicienne a fortement influencé son désir de se concentrer sur les forces et les capacités d’adaptation des jeunes et de leurs familles. Elle a aussi développé des approches collaboratives impliquant divers partenaires et communautés dans les processus de recherche, reconnaissant les forces uniques que chacun apporte aux projets réalisés. Ses travaux visent notamment à documenter les facteurs de risque et de protection reliés à l’adaptation psychosociale chez les victimes de violence sexuelle et à l’implantation de stratégies d’intervention et de prévention auprès des peuples autochtones.

Mireille Hebert

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Je travaille à l’UQAC sur des projets de mobilisation des connaissances avec les communautés autochtones (Atikamekw et Innu) qui visent à prévenir les violences sexuelles vécues par les jeunes.  

Je suis doctorante en sociologie urbaine à l’INRS (Institut National de la Recherche Scientifique) depuis 2018. J’ai fait une maitrise en communication sociale (psychosociologie) (2019) et un Bac en Administration des Affaires (2012) à l’UQAM.  

 Après ma carrière de documentariste vidéo (1991 à 2001), j’ai collaboré à la mise sur pied de plusieurs projets en mobilisation des connaissances à titre de chargée de projet (2001 à 2018). Ces projets étaient produits, entre autres, pour le compte du Service aux collectivités de l’UQAM (Université du Québec à Montréal), de Tables jeunesses intersectorielles et de groupes de femmes. Notamment, j’ai coordonné des équipes intersectorielles (chercheurs et praticiens) dans la mise sur pied de formations, de programmes de prévention et d’intervention psychosociale auprès de jeunes et de femmes vivant des situations spécifiques. Parmi ces situations figurent :  l’affiliation des jeunes aux gangs de rue et des adolescentes à des réseaux d’exploitation sexuelle ; la violence amoureuse et sexuelle ; la valorisation des femmes aînées ; l’implication citoyenne et la violence domestique en communautés autochtones.