Vidéos des rapports de recherche
Inunnguiniq (l’art d’éduquer les enfants) : Développer et mener une intervention factuelle pour soutenir les familles à risque élevé du Nunavut victimes de violence familiale
Ce rapport de recherche a été présenté et enregistré le 9 Septembre
L’objectif de ce projet consiste à adapter, mener et évaluer le programme d’éducation parentale factuel Inunnguiniq auprès de parents/éducateurs et éducatrices à « risque élevé » du Nunavut. « Inunnguiniq » est un terme inuktitut qui signifie « créer un être capable » et qui, selon la philosophie inuite, représente l’éducation des enfants et l’apprentissage continu.
Les 3 objectifs du projet seront examinés durant la présentation : 1) aborder les principaux déterminants de la violence familiale au Nunavut, y compris les traumatismes et les attachements perturbés à l’aide d’une intervention factuelle axée sur les traumatismes; 2) renforcer les capacités des communautés du Nunavut afin de fournir aux parents des programmes de soutien parental; et 3) revivifier le rôle du Inunnguiniq (la philosophie inuite sur l’éducation des enfants et de la famille) pour les Nunavimmiuts d’aujourd’hui et promouvoir des foyers encourageants et aimants pour les enfants.
Objectifs d’apprentissage :
- Comprendre le concept du « Inunnguiniq »
- Améliorer sa compréhension du contexte au Nunavut en ce qui a trait au programme « Inunnguiniq »
- Mieux faire connaître les divers moyens auxquels recourent les Inuits pour trouver bien-être et pertinence dans un contexte de violence familiale au Nunavut
Nancy Mike est originaire de Panniqtuuq, au Nunavut, mais considère aujourd’hui Apex-Iqaluit comme son chez-soi et elle y vit avec ses trois enfants. Nancy a étudié au Collège de l’Arctique du Nunavut/l’Université Dalhousie et a obtenu son baccalauréat en soins infirmiers pour l’Arctique. Elle a toujours été passionnée par le fait d’œuvrer avec d’autres Inuits à l’amélioration de leur bien-être général, en s’appuyant sur la force de cette culture et de cette langue.
Building Internal Resilience Through Horses: A Trauma-Informed Equine-Assisted Learning Program for Young Women / Renforcer la résilience interne grâce aux chevaux : Un programme d'apprentissage tenant compte des traumatismes et assisté par les chevaux pour les jeunes femmes
Ce rapport de recherche a été présenté et enregistré le 12 août
Présentatrices : Jennifer Garland, propriétaire/directrice de programme, The Mane Intent Inc., et Kateryna Keefer, professeure adjointe – enseignement intensif, département de psychologie, Université Trent
Building Internal Resilience Through Horses (Renforcer la résilience interne grâce aux chevaux) est un programme communautaire novateur tenant compte des traumatismes, proposé aux jeunes femmes (âgées de 13 à 18 ans) de Peterborough (Ontario) et de ses environs qui ont été victimes de violence dans leur foyer ou dans leurs relations amoureuses. Le programme comprend 8 semaines d'apprentissage expérientiel assisté par des chevaux, complétées par 4 semaines d'ateliers d'arts expressifs et de psychoéducation qui ont été conçus pour améliorer les capacités d'adaptation et de résilience susceptibles de réduire le risque de préjudice à l'avenir. Les résultats de l'évaluation du programme confirment sa faisabilité et ses perspectives prometteuses pour améliorer les compétences liées à la résilience chez les jeunes femmes ayant survécu à un traumatisme interpersonnel.
Objectifs d'apprentissage :
- Comprendre l'approche tenant compte traumatismes et axée sur la résilience utilisée dans ce programme.
- S’informer des résultats de la recherche interventionnelle à méthodes mixtes, soulignant la faisabilité du programme et les changements survenus sur le plan de la résilience.
Biographies :
Jennifer Garland est la propriétaire/directrice de programme de The Mane Intent Inc. Elle est gestionnaire du projet Building Internal Resilience Through Horses, qu’elle anime et dont elle supervise le volet sur l'apprentissage assisté par les chevaux. C’est elle qui a conçu la composante d'apprentissage expérientiel équin du programme.
Kateryna Keefer est professeure adjointe – enseignement intensif au département de psychologie de l'université Trent. Ses recherches portent sur le développement et les applications des compétences socio-émotionnelles dans la promotion du bien-être et de la résilience tout au long de la vie. Mme Keefer est la chercheuse principale du projet Building Internal Resilience Through Horses.
Le programme STEP : Une intervention prénatale visant à soutenir à soutenir le bien-être des femmes enceintes ayant vécu de mauvais traitements au cours de leur enfance et à atténuer les répercussions intergénérationnelles des traumas
Ce rapport de recherche a été présenté et enregistré le 15 juillet 2021
La présentation aura lieu en anglais, suivi du français. La présentation se déroulera en anglais de 13h à 13h20, et en français de 13h20 à 13h40 (HAE).
L’expérience de traumas au cours de l’enfance (ex. abus ou négligence) est fréquente chez les femmes enceintes de la communauté et peut complexifier l'expérience de la grossesse et de la maternité. De plus, les enfants nés d'une mère ayant vécu des traumas seraient trois fois plus susceptibles d’être à leur tour exposés à de mauvais traitements que les enfants de mères sans antécédents traumatiques. Toutefois, il existe peu d'interventions prénatales soutenues empiriquement et conçues pour les femmes enceintes qui ont été victimes de maltraitance dans leur enfance. STEP (Soutenir la Transition et l'Engagement dans la Parentalité) est un programme prénatal de groupe spécialement conçu pour les femmes enceintes qui ont été victimes de maltraitance au cours de leur enfance ou qui ont vécu d'autres types de traumatismes. STEP vise à soutenir la mentalisation par rapport à soi et à la parentalité, ainsi que la mentalisation des traumas, afin de (a) soutenir le bien-être des femmes pendant la grossesse et la période postnatale, (b) soutenir l’établissement d’une relation sécurisante avec leur enfant et son développement, et (c) contribuer à interrompre les cycles intergénérationnels de maltraitance des enfants. La présentation offrira un aperçu du programme STEP et présentera des données concernant l'acceptabilité et l'efficacité de cette intervention prénatale novatrice.
Objectifs d'apprentissage :
- Avoir une meilleure compréhension de l'effet des traumas sur les femmes enceintes et leur enfant
- En apprendre davantage sur le programme STEP, sur son acceptabilité et sur son efficacité
Biographie :
Nicolas Berthelot, Ph. D., est psychologue clinicien et professeur à l'Université du Québec à Trois-Rivières. Il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en traumas développementaux; ses recherches portent principalement sur les mécanismes psychologiques et neurobiologiques soutenant l’adaptation et la psychopathologie à la suite de l’expérience de mauvais traitements. Il s'intéresse particulièrement aux effets des traumas sur la parentalité et vise à identifier les mécanismes impliqués dans les répercussions intergénérationnelles de la maltraitance infantile. Il a récemment développé le programme STEP (Soutenir la Transition et l'Engagement dans la Parentalité), l'une des toutes premières interventions prénatales manualisées pour les femmes enceintes et les futurs pères ayant vécu des traumatismes durant leur enfance. Ce programme vise à soutenir l'adaptation des parents qui ont vécu des expériences de vie difficiles, à favoriser le développement de leurs enfants et à interrompre les trajectoires intergénérationnelles des traumas. Il a également développé le concept de fonctionnement réflexif spécifique au trauma, un concept fortement associé à l'adaptation chez les survivantes de traumatismes et à la qualité de la relation qu'elles développent avec leurs propres enfants.
Sole Expression : Trauma-Informed Dance Intervention / Une intervention basée sur la danse et tenant compte des traumatismes
Ce rapport de recherche a été présenté et enregistré le 17 juin 2021
Présentatrices : Lindsay Jolie, directrice des opérations au Boost Child & Youth Advocacy Centre (Boost CYAC) et Shannon Brown, coordonnatrice de recherche, Université Ryerson
Des services d’interprétation en français seront offerts pendant la présentation, et les diapositives seront disponibles en français.
Sole Expression est un programme de danse tenant compte des traumatismes qui utilise le hip-hop pour traiter les traumatismes chez les jeunes victimes de mauvais traitements ou exposés à la violence.
Objectifs d’apprentissage :
- Se familiariser avec le programme Sole Expression et les conclusions préliminaires d’une recherche qualitative réalisée durant les 5 années de l’étude.
- S’informer des implications politiques et pratiques résultant du projet.
Lindsay Jolie
Lindsay Jolie est directrice des opérations au Boost Child & Youth Advocacy Centre (Boost CYAC), une agence multiservices qui s’appuie sur la sensibilisation et l’éducation pour prévenir la maltraitance des enfants et qui traite les affaires de maltraitance grâce à une approche holistique axée sur l’enfant. Lindsay a rejoint l’organisme en 2001; pendant une dizaine d’années, elle a fourni aux enfants et aux jeunes victimes de mauvais traitements ou exposés à la violence des services liés aux traumatismes et à la préparation aux procès. Elle a par ailleurs soutenu Boost CYAC en organisant des événements spéciaux et des collectes de fonds, ainsi que dans la fonction de directrice aux communications et relations communautaires, qu’elle a exercée durant huit ans. De plus, Lindsay a donné des cours durant deux années universitaires au Child & Youth Worker Program du Collège George Brown sur la maltraitance et la négligence à l’égard des enfants, la rédaction professionnelle et la préparation aux stages pratiques.
Shannon Brown, MA CYC, B.A., CYW
Shannon Brown est coordinatrice de recherche pour le projet Sole Expression. Elle a travaillé durant de nombreuses années comme intervenante de première ligne auprès de jeunes victimes de traumatismes et de violence. Shannon a coordonné plusieurs projets de recherche, dont celui intitulé « A Gap Analysis for Victims and Survivors of Internet Child Sexual Exploitation » (Analyse des lacunes concernant les victimes et les survivants d’exploitation sexuelle des enfants sur Internet), et coordonne présentement un projet de recherche intitulé « Understanding the Impact of the Internet Child Exploitation Counselling Progam in Ontario » (Comprendre l’incidence du Programme ontarien de services de conseil pour la lutte contre l’exploitation des enfants sur Internet). Shannon entamera ses études de doctorat en septembre à l’École de travail social Factor-Iwentash de l’Université de Toronto.
Making Mindfulness Matter (M3)
Date: 11 mars 2021 | 13h00 – 13h20 (HNE)
Présentatrice : Karen Bax, Ph.D., C. Psych., directrice, Mary J. Wright Research and Education Centre de l’Université Western, situé au Merrymount Children’s Centre de London, également professeure adjointe à la faculté d’éducation de l’Université Western
Making Mindfulness Matter (M3) est un programme concomitant parent-enfant. Il soutient les parents en proposant une nouvelle approche à la parentalité dans des situations de stress, et les enfants en les aidant à apprendre à gérer leurs émotions et comportements, et à créer des liens affectifs avec leurs proches. En nous expliquant comment notre cerveau fonctionne en cas de stress, M3 nous montre par ailleurs comment prêter plus d’attention à nos sentiments, pensées et comportements en en devenant plus conscients et, ainsi, prendre de meilleures décisions face aux situations rencontrées. M3 expose aussi divers types de réactions positives, comme la prise de recul, la gratitude, la bonté et la pensée positive. Les résultats d’une étude s’appuyant sur des méthodes mixtes soulignent le bien-fondé du programme auprès des familles vulnérables. L’évaluation effectuée pour mesurer les effets pré et post intervention a fait état, pour sa part, de solides améliorations dans les domaines du stress parental, du comportement de l’enfant, du fonctionnement exécutif et de l’adaptabilité.
- Comprendre les fondamentaux qui sous-tendent la création de Making Mindfulness Matter
- S’informer des résultats de l’évaluation fondée sur une méthodologie mixte menée pour déterminer la faisabilité du programme
Karen Bax est directrice du Mary J. Wright Research and Education Centre de l’Université Western, situé au Merrymount Children’s Centre de London. Karen est également professeure adjointe à la faculté d’éducation de l’Université Western et psychologue clinicienne agréée. Elle croit fermement à la possibilité d’améliorer le bien-être et la résilience des enfants vulnérables et de leur famille. Sa recherche appliquée porte sur l’apprentissage socioémotionnel, la pleine conscience et l’autorégulation des enfants et des familles qui ont été confrontées à l’adversité. Elle s’intéresse aussi fortement à l’établissement de partenariats universitaires et à la recherche dans ce domaine. Karen enseigne auprès d’étudiants au doctorat dans le cadre du programme de psychologie appliquée en éducation et développement de l’enfant, par le biais d’un stage pratique qui fournit des services psychologiques aux clients de Merrymount.
Nato’ we ho win: un programme artistique et culturel pour les femmes autochtones qui ont été confrontées à la violence conjugale
Ce rapport de recherche a été présenté et enregistré le 5 mars 2021
Présentatrices : Lori Deets—Nato’ we ho win, intervenante dans le domaine de la violence familiale et Crystal Giesbrecht, directrice de la recherche et des communications, Provincial Association of Transition Houses and Services of Saskatchewan (PATHS)
Mis en place en Saskatchewan, Nato’ we ho win est un programme novateur visant à répondre aux besoins de santé mentale et physique des femmes qui ont été confrontées à la violence conjugale (VC). Pour y parvenir, il cherche à augmenter les liens culturels et aux pratiques d’apprentissage qui encouragent la résilience. Les participantes se sont adonnées à des activités artistiques, culturelles et tenant compte des traumatismes, qui ont été conçues pour renforcer les compétences en gestion de stress, les réseaux de soutien social, les facultés d’adaptation et la connaissance de la culture autochtone traditionnelle, tout en traitant les enjeux liés à la violence conjugale qu’elles ont vécue.
- Se familiariser avec les différents aspects de Nato’ we ho win et les façons d’adapter Nato’ we ho win pour l’implanter dans d’autres communautés et contextes.
- Relever les bienfaits ressentis par les femmes autochtones qui ont participé à Nato’ we ho win, en incluant les résultats de la recherche interventionnelle basée sur des méthodes mixtes.
Lori Deets était intervenante dans le domaine de la violence familiale auprès du groupe Nato’ we ho win de Moose Jaw. Son rôle, au sein du groupe et de la communauté, a évolué au cours des quatre années de l’existence du groupe. Lori est arrivée dans le groupe en qualité de travailleuse de première ligne à la Moose Jaw Transition House et de présidente de l’association communautaire autochtone, Wakamow Aboriginal Community Association. Lori s’implique dans le travail de défense des droits et le secteur sans but lucratif sur le plan local, provincial et fédéral. Présentement, elle est enrôlée dans le programme des arts et des communications de l’Université des Premières Nations, et étudie pour obtenir un diplôme dans le domaine de la justice humaine.
Crystal Giesbrecht est la directrice de la recherche et des communications de PATHS. Son travail, à PATHS, consiste à former le personnel de l’agence, les professionnels et le public aux bonnes pratiques visant à soutenir les victimes et survivant.e.s de violence conjugale, et à mener des recherches sur la violence conjugale en Saskatchewan. Crystal détient une maîtrise en travail social et poursuit ses études de doctorat au sein du département des études de la justice de l’Université de Regina. Son rôle, à Nato’ we ho win, incluait la gestion de projet, la coordination de recherche et l’analyse de données.
Examiner les enseignements tirés de programmes de prévention du VIH et des IST auprès d’adolescents autochtones et résidant dans les Territoires du Nord-Ouest, au Canada
Ce rapport de recherche a été présenté et enregistré le 18 février 2021
Nous nous pencherons sur l’efficacité des interventions FOXY et SMASH en milieu scolaire, ainsi que sur les influences sociales et contextuelles exercées sur la santé mentale et sexuelle des adolescents dans les Territoires du Nord-Ouest.
Objectifs d’apprentissage :
- Relever les effets positifs du programme de prévention du VIH et des IST sur la santé sexuelle des adolescents autochtones et des T.-N.-O. qui y ont participé.
- Relever les facteurs contextuels et leur influence sur la santé mentale et sexuelle, et relever des pistes en matière de politique, de pratique et de recherche.
Briographie
Carmen Logie, titulaire de la chaire de recherche du Canada sur l’équité en santé mondiale et la justice sociale auprès des populations marginalisées, est professeure agrégée à la Faculté de travail social de Factor-Inwentash, à l’Université de Toronto, et professeure associée de l’Université des Nations Unies, Institut pour l'eau, l'environnement et la santé. Son programme de recherche améliore la compréhension de la stigmatisation et d’autres facteurs socioécologiques associés aux disparités de l’accès aux soins de santé, et permet de trouver des interventions pour y remédier. Elle a à cœur de comprendre et de combattre la stigmatisation intersectionnelle et ses effets sur la santé sexuelle et procréative, en se concentrant sur le VIH. Ses travaux de recherche actuels visent la prévention, le dépistage et la cascade de soins des VIH/IST en Ouganda, en Jamaïque, au Brésil et au Canada auprès des personnes atteintes du VIH, des jeunes réfugiés et déplacés, des communautés LGBTQ2S+ et des jeunes autochtones et résidant en région nordique.
Effets du projet P.E.A.C.E (Éducation par les pairs et interactions grâce à l’autonomisation)
Ce rapport de recherche a été présenté et enregistré le 28 janvier 2021
Le projet Peer Education and Connection through Empowerment (PEACE, ou Éducation par les pairs et interactions grâce à l’autonomisation) a créé un programme pédagogique tenant compte des traumatismes et des activités de groupe animées pour renforcer la résilience et promouvoir la santé des jeunes qui s’identifient comme femmes et qui ont été confrontées à la violence fondée sur le genre. Cette présentation résumera l’impact du projet.
Objectifs d’apprentissage :
- Les participants apprendront les enseignements tirés du projet PEACE et son impact sur la santé et le bien-être des jeunes qui s’identifient comme femmes et son confrontées au sans-abrisme et à la violence fondée sur le genre (VFG).
- Les participants se familiariseront avec la conception de l’étude, ainsi que ses forces et limitations.
Biographies
Kasia Ignatowska est coordonnatrice en matière de promotion de la santé au sein du projet PEACE. Sa collaboration avec les mentors, les participants et les partenaires communautaires s’est trouvée au cœur de la création et de l’implantation de chaque groupe communautaire. Le fait d’avoir placé au premier plan l’autonomie, les expériences de vie, les étapes de la guérison et l’éducation traditionnelle a permis d’harmoniser la dynamique de groupe, tout en entretenant une culture ouverte à la croissance. Avant d’occuper son poste à la Covenant House de Toronto, Kasia a travaillé dans ses premières années dans les domaines résidentiel, de la sensibilisation, de la psychiatrie pour les enfants et les jeunes, de la déjudiciarisation et des refuges d’aide aux femmes victimes de violence. Kasia possède un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia, un diplôme en travail spécialisé auprès des enfants et des jeunes du Collège Humber et un baccalauréat en travail social de l’Université York.
Ali Bani-Fatemi, MSc, PhD est stagiaire postdoctoral au Centre de toxicomanie et de santé mentale. Il possède de l’expérience en psychiatrie moléculaire et s’est consacré pendant un certain temps aux études sur le suicide dans le domaine de la schizophrénie. Au cours de ses études de deuxième et de troisième cycle, il s’est spécialisé dans la génétique (études d'association pangénomique, séquençage de prochaine génération, analyse sur puces, études de gènes candidats, analyses CNV) et l’épigénétique, ainsi que dans les sciences statistiques et informatiques.
Building Connections: Supporting Community-Based Programs to Address Interpersonal Violence and Child Maltreatment Using Relational, Trauma-Informed Frameworks / Soutenir les programmes communautaires pour remédier à la violence interpersonnelle et à la maltraitance des enfants par le biais de cadres relationnels tenant compte des traumatismes
Ce rapport de recherche a été présenté et enregistré le 25 janvier 2021
Description
Le but de Building Connections constituait à renforcer la capacité des prestataires de services des projets communautaires PACE/CPNP/ AHSUNC dans l’ensemble du Canada, afin de déceler la violence familiale et d’y remédier en valorisant les approches relationnelles tenant compte des traumatismes. Pour y parvenir, Building Connections a cherché à : 1) sensibiliser les plus de 800 projets PACE/CPNP/AHSUNC à divers moyens capables de soutenir effectivement les mères et les enfants confrontés à la violence interpersonnelle; et 2) évaluer la diffusion d’une intervention sur la violence interpersonnelle destinée aux mères au sein de 34 projets PACE/CPNP/AHSUNC disséminés dans tout le Canada. Les résultats quantitatifs et qualitatifs ont été mesurés pour le personnel de ces projets communautaires, les animateurs habilités de Connections et les mères ayant participé à l’intervention.
Objectifs d’apprentissage:
- Les participant.e.s se familiariseront avec les principales conclusions pour le personnel des projets communautaires, les animateurs habilités et les mères, en ce qui a trait à la recherche sur l’implantation de Connections au sein de projets communautaires répartis dans tout le Canada.
- Les participant.e.s comprendront l’importance des approches collaboratives relationnelles, tenant compte des traumatismes et intégrées pour travailler avec les mères et les jeunes enfants exposés au risque de violence interpersonnelle.
Margaret Leslie, DipC.S., C.Psych. Assoc.
Margaret Leslie est directrice des services aux enfants et à la famille au sein de la Canadian Mothercraft Society. Au cours des 35 dernières années, son expérience clinique s’est étendue aux domaines des services de prévention et d’intervention précoce auprès des familles et des jeunes enfants vivant des situations à risque. Elle a joué un rôle essentiel dans la création et l’implantation du programme de Mothercraft, Breaking the Cycle (Enrayer le cycle), un projet d’implantation PACE/CPNP, considéré par l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime comme un programme de pratique exemplaire de service aux femmes enceintes et aux mères ayant des problèmes de toxicomanie et à leurs enfants, et avec lequel il a collaboré pour offrir Building Connections. Elle a dirigé la réplication de Connections à l’échelle nationale par le biais de l’intervention tenant compte des traumatismes Breaking the Cycle, à l’intention des mères et des enfants confrontés à la violence interpersonnelle.
Mme Leslie est coprésidente communautaire du Infant Mental Health Promotion (IMHP) et membre de la commission d’experts de l’ETCAF de la province de l’Ontario. Elle a reçu le National Harm Reduction Award for Excellence in Mental Health and Substance Use Programming (Prix national d’excellence sur la réduction des effets nocifs dans le domaine des programmes en santé mentale et en toxicomanie) le Elizabeth Manson Award for Community Service in Children’s Mental Health (Prix Elizabeth Manson pour les services communautaires en santé mentale des enfants) en 2013, et le City of Toronto Public Health Champion Award (Prix du champion en santé publique de la ville de Toronto) en 2014.
Mme Leslie est membre de l’Ordre des psychologues de l’Ontario.
Mary Motz, Ph.D., C. Psych. (elle)
Mary Mot est psychologue clinique au sein du programme Breaking the Cycle (BTC) de Mothercraft à Toronto et membre auxiliaire du corps professoral du département de psychologie à l’Université York. Après avoir obtenu son diplôme de psychologie clinique et du développement de l’Université York, elle a travaillé comme psychologue clinique auprès de bébés, de jeunes enfants exposés à des problèmes d’adaptation dus à la consommation de substances de leur mère, des troubles de santé mentale, des traumatismes, de la violence interpersonnelle, de la discrimination systémique et de la pauvreté, en intervenant également auprès des mères.
Mme Motz a dirigé l’évaluation de programme et la recherche à BTC et a supervisé des étudiants dans leur recherche et leur pratique clinique. Elle est coauteure de nombreux articles universitaires et de rapports techniques, et elle a offert des formations à l’échelle nationale et internationale dans le domaine de la promotion du développement sain, de l’évaluation des troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale et des interventions tenant compte des traumatismes pour les familles dont les bébés ou les jeunes enfants ont des besoins complexes. Ses recherches portent principalement sur les mécanismes employés par les mères exposées au risque pour améliorer leur vie et celles de leurs bébés et jeunes enfants.
Lessons learned from Evaluating the Bounce Back League (BBL): Implications for Policy and Practice Moving Forward / Enseignements tirés de l’évaluation de la Bounce Back League (BBL) : Implications pour les politiques et la pratique futures
Ce rapport de recherche a été présenté et enregistré le 26 novembre 2020
Débute à 13 h 00 HNE.
Cette présentation décrira brièvement l’approche utilisée pour évaluer l’implantation et les résultats de la BBL. Les enseignements tirés du projet viseront à éclairer la pratique et les politiques futures entourant les programmes tenant compte des traumatismes pour les jeunes.
Deux objectifs d’apprentissage
- Présenter les avantages provenant de l’adoption d’une évaluation axée sur l’utilisation
- Souligner l’importance d’un modèle de formation des formateurs pour assurer la viabilité du programme au sein des organismes communautaires
Biographie
Tanya Forneris est professeure agrégée en enseignement et professeure agrégée de la School of Health and Exercise Sciences de l’Université de Colombie-Britannique Okanagan. Elle détient un diplôme universitaire de premier cycle en psychologie et une maîtrise en psychologie du sport de l’Université du Nouveau-Brunswick, ainsi qu’un doctorat de la Virginia Commonwealth University, aux États-Unis. Son domaine d’expertise porte sur le développement, l’implantation et l’évaluation de programmes d’autonomie fonctionnelle fondés sur le sport pour les jeunes. Plus récemment, Mme Forneris s’est consacrée à une initiative visant à améliorer le bien-être des étudiants universitaires, en vue de parfaire leur résilience académique.
Presentation Slides in English
Utiliser le yoga dans votre travail avec les femmes, les enfants, les jeunes et pour vous-même!
Ce rapport de recherche a été présenté et enregistré le 3 novembre 2020
Description : Au cours de cette présentation, nous exposerons les principales conclusions tirées du projet Reaching Out with Yoga. Nous nous appuierons sur ces conclusions pour proposer plusieurs façons d’incorporer des pratiques de yoga et de pleine conscience dans votre travail avec vos client.e.s et pour vous-même, et nous vous conseillerons des ressources pour approfondir votre recherche.
Objectifs d’apprentissage :
- Obtenir un résumé des conclusions retirées du projet Reaching Out with Yoga et comprendre l’intervention (yoga tenant compte des traumatismes)
- Pratiques de yoga, de respiration et d’ancrage à incorporer dans votre vie, votre travail ou les deux
Biographie :
Renee Turner est responsable de la recherche au sein du projet Reaching Out with Yoga. La recherche communautaire constitue son expertise, et elle attache une grande importance à l’établissement de liens entre la recherche et les services sociaux, afin de mettre les expériences en commun et apprendre les un.e.s des autres. Elle est également professeure de yoga. Ce projet lui a démontré à quel point la communauté du yoga peut et doit tenir davantage compte des traumatismes et devenir toujours plus inclusive et accessible.
Safe and Understood: Intervening with families to promote healthy child outcomes and prevent abuse recurrence for young child victims of domestic violence exposure / Intervenir auprès des familles pour améliorer la santé des enfants et éviter la recurrence de mauvais traitements chez les enfants victimes de violence familiale
Ce rapport de recherche a été présenté et enregistré le 26 octobre 2020
Description
Le principal objectif du projet Safe and Understood consistait à améliorer les perspectives des jeunes enfants (de 0 à 4 ans) exposés à la violence familiale, en accroissant la portée de deux programmes existants —Mothers in Mind et Caring Dads. Le programme Mothers in Mind s’est consacré aux besoins parentaux des mères ayant vécu de la violence familiale, de la maltraitance pendant l’enfance, de la négligence et des agressions sexuelles; Caring Dads, pour sa part, se penchait sur les besoins parentaux des pères ayant agressé, négligé ou exposé leurs enfants à la violence familiale. Les deux programmes ont aidé les parents à mieux gérer leur stress, à améliorer leur estime de soi, à éviter une future maltraitance, et à préserver la santé sociale, affective et développementale de leurs enfants. Cette présentation portera sur les adaptations, mises en œuvre et évaluations des programmes sur divers sites, situés en Alberta, en Ontario et au Québec.
Objectifs d’apprentissage :
À l’issue de cette présentation :
- vous connaîtrez mieux les deux programmes et leur applicabilité dans divers contextes (c.-à-d., dans une communauté francophone, des communautés rurales et une communauté autochtone assurant la protection et le bien-être des enfants);
- vous saurez comment utiliser ces modèles collaboratifs pour développer et améliorer les services communautaires aux familles exposées à la violence familiale, et en étendre l’intégration; et
- vous serez informés des résultats du programme (en ce qui a trait aux prestataires de services, mères, pères et enfants).
The Flourish Project: Collaborative Approaches for Supporting Survivors / Le projet Flourish : Approches collaboratives pour soutenir les survivantes
Ce rapport de recherche a été présenté et enregistré le 22 septembre
Description
Cette présentation offrira un aperçu de la création, de la mise en œuvre et des résultats de Flourish, une intervention s’adressant aux survivantes d'E/MGF de Toronto, en Ontario. Ce projet cherche à combler les besoins de ces survivantes en matière d’aide, en tenant compte de leurs réalités socio-économiques et intersectionnelles et en adoptant une approche participative axée sur la communauté.
Objectifs d’apprentissage
À la fin de cette présentation, vous serez en mesure de :
- mieux comprendre le cycle reliant la connaissance à l’action et de la façon dont la science de l’application peut être utilisée à l’échelle de la collectivité;
- évaluer les obstacles relevés par les participantes dans le cadre du projet, ainsi que les stratégies d’atténuation concernant des programmes et initiatives similaires; et
- reconnaître les obstacles à l’obtention de soins de santé découlant de l’intersectionnalité des races, des migrations et des genres.
Biographie
Wangari Tharao est directrice de la recherche et des programmes au Women’s Health in Women’s Hands Community Health Centre (WHIWH CHC, ou Centre de santé communautaire La santé des femmes dans les mains des femmes). Ce centre offre des soins de santé primaire à des femmes racialisées des communautés africaine, noire, caribéenne, latino-américaine et sud asiatique de Toronto et de sa région.
Cette chercheuse communautaire de renom s’intéresse également aux enjeux de santé sexuelle et reproductive associés aux femmes racialisées résidant au Canada. Elle s’appuie sur les connaissances générées par la recherche pour concevoir des interventions fondées sur des données probantes et collabore avec des organismes de prestation de services pour faciliter l’intégration de ces interventions au sein des services ciblant des femmes issues de la diversité et leurs communautés respectives.
Elle est présentement coprésidente pour l’Amérique du Nord du Conseil de coordination du programme (CPP) de l’ONG ONUSIDA. De plus, elle a cofondé plusieurs réseaux à l’échelle locale, provinciale, nationale et internationale, parmi lesquels l’African and Caribbean Council on HIV/AIDS in Ontario (ACCHO, ou Conseil africain et caraïbe sur le VIH en Ontario), le Canadian HIV/AIDS Black, African and Caribbean Network (CHABAC, ou Réseau noir, africain et caribéen sur le VIH/sida) et l’African and Black Diaspora Global Network on HIV and AIDS (ABDGN, ou Réseau mondial de la diaspora africaine et noire sur le VIH et le sida).
Muna Aden est gestionnaire des programmes et de la recherche et consultante à Toronto. Elle est membre d’une équipe de recherche provinciale qui étudie la prévalence du VIH et de facteurs qui y sont associés au sein de populations clés, en plus de la prévention, la transmission et la prise en soin de personnes récemment diagnostiquées. En tant que consultante en recherche, son travail porte sur la science de mise en œuvre et sur l’évaluation d’interventions cliniques et communautaires. Elle est membre du conseil consultatif communautaire de « Because She Cares » (parce que cela lui tient à cœur) et offre de l’encadrement aux stagiaires en recherche. Muna participe régulièrement à des activités de renforcement et de partage des capacités; elle œuvre pour une représentation accrue et une participation significative des membres de la communauté à la recherche.
TransFormed: Addressing Intimate Partner Violence from Two-Spirit, Nonbinary, and Trans Perspectives (TransFormed: Aborder la violence familiale du point de vue bispirituel, non binaire et trans).
Ce rapport de recherche a été présenté et enregistré le 24 septembre 2020
Description : TransFormed est un projet de recherche communautaire bilingue dirigé par METRAC: Action on Violence, en partenariat avec le Centre Francophone. Son but consiste à éliminer les obstacles – tout en améliorant leur accès – aux services de santé et aux services sociaux que rencontrent les personnes bispirituelles, non binaires et trans qui ont survécu à la violence conjugale (VC). Cette présentation exposera la méthodologie du projet, les principaux résultats de la recherche et les implications concernant la prestation de services d’aide à cette population.
Objectifs d’apprentissage :
À l’issue de la présentation, vous :
- serez au fait du processus de recherche communautaire dirigée par les pairs qui a été conçu et mis en œuvre tout au long du projet TransFormed;
- aurez un aperçu des principaux résultats de la recherche sur les expériences de violence conjugale des personnes bispirituelles, non binaires et trans, et sur leur accès aux services d’aide; et
- serez en mesure de cerner les principaux obstacles que les personnes bispirituelles, non binaires et trans rencontrent pour accéder aux services d’aide.
Présentatrices :
Maiesha Zarin
Depuis 2020, Maeisha est coordonnatrice du projet TransFormed à METRAC, où elle a débuté en tant que membre du groupe de leadership par les pairs, le PLG. Cette passionnée d’art détient un baccalauréat en beaux-arts, avec spécialisation en production de films de l’Université York. Quand elle n’écrit pas ou qu’elle ne se consacre pas à la scène, Maeisha met ses compétences et son cœur au service de l’organisation communautaire, en programmant des événements et initiatives communautaires ou en y participant.
Laura Hartley
Laura Hartley est directrice de programme à METRAC: Action on Violence. METRAC collabore avec des particuliers, des collectivités et des institutions pour faire évoluer les idées, les politiques et l’action sur le terrain, dans le but de mettre fin à la violence sexiste. Laura travaille comme éducatrice, défenseuse de droits, animatrice et leader au sein d’organisations de lutte contre la violence sexiste depuis 10 ans. Elle offre également des cours d’autodéfense Wen-Do pour les femmes et est membre fondatrice de gRRRRL Justice, un collectif communautaire féministe qui fait appel aux arts pour mobiliser les jeunes, afin de mettre un terme à la violence sexiste.